La garde des barrières était en général assurée par un couple, le jour par la femme et la nuit par le mari 1. Ils résidaient sur place dans une maisonnette. Le travail consistait, avant l’arrivée des trains, à fermer les barrières lorsqu’elles étaient normalement ouvertes ou, au contraire, à les ouvrir lorsqu’elles étaient normalement fermées. Le garde-barrière était équipé d’une corne pour annoncer l’arrivée d’un train et d’un drapeau rouge pour signaler un danger. Il devait aller à la rencontre du train annoncé et agiter son drapeau rouge lors d’une avarie sur une voiture précédente ou lors de la chute d’un chargement sur la voie.
Mon arrière-arrière-grand-mère Florentine Anathalie Racinet était garde-barrière de 1880 à 1896 près du hameau du Bout de Brie à Saint-Sulpice dans l’Oise. Son mari était cantonnier sur la ligne de chemin de fer. Sa fiche généalogique est consultable sur Geneanet.
Ma grand-mère paternelle Alice Alexandrine Anatolie Tillier était également garde-barrière à Motteville en Seine-Maritime dans les années 1940. Elle était aussi garde-barrière et chef de halte de 1951 à 1963 à Amécourt dans l’Eure sur la ligne de Saint-Denis à Dieppe. Sa fiche généalogique est consultable sur Geneanet.
Références bibliographiques
- Cercle Généalogique des Cheminots, Les métiers des cheminots – Employés, ouvriers et ingénieurs du chemin de fer, Paris, 2011, 68 p.